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De la ferme du Lot où il est né en 1940 – et où il a appris l’économie de la pénurie – jusqu’au hangar-atelier où Bernard Pagès assemble les matériaux de toutes sortes (récemment des clefs de 13) composant ses sculptures, qu’exposent aujourd’hui musées et galeries du monde, ce livre retrace le cheminement d’un des artistes marquants de son temps. Maryline Desbiolles, née en 1959, a connu l’œuvre avant l’homme : de son propre aveu, cette conversation est pour elle une tentative d’élucidation. L’entretien au long cours ici publié – mené d’octobre 2020 à janvier 2022 – se nourrit d’un dialogue ininterrompu et d’une fréquentation quotidienne des pièces produites. Il les éclaire, de même que le parcours entier du créateur, par le choix qu’a fait l’écrivaine de restituer sa parole quasi brute. Dans ses réponses factuelles, pragmatiques, rocailleuses parfois, synthétiques toujours, où la justesse du mot et la précision du propos apparaissent comme une préoccupation permanente, Pagès en dit bien plus long sur sa pratique que ne le feraient de savants commentaires. On comprend notamment pourquoi ce jeune artiste formaliste, qui changea sa manière après avoir été bouleversé par la découverte des Nouveaux réalistes fin 1967, et qui un temps appartint au mouvement Supports/Surfaces, travaille aujourd’hui en solitaire, loin de toute posture et de toute chapelle : « Mes sculptures sont fragiles de toute manière. Elles sont fabriquées de nombreux éléments disparates, ce qui les fragilise. Ça me tracasse. J’essaie de ne pas y penser. Je connais les faiblesses de chacune, si je m’écoutais j’en referais certaines, entièrement, mais je ne peux pas passer mon temps à réparer des sculptures anciennes, j’ai encore des trucs à faire. »