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Philippe Beck, un chant objectif aujourd'hui

colloque international, 26 août-2 septembre 2013

Centre culturel international (Cerisy-la-Salle, Manche). Colloque (2013)
Livre broché | Français
29,00 €
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Description

A Cerisy-la Salle, en août 2013, la décade consacrée à l'oeuvre poétique de
Philippe Beck a marqué, révélant la force générale d'un chant en devenir (ainsi
du «Projet Merlin»). La pensée de la poésie maintenue en sa nécessité politique
(Benoît Casas, Tristan Hordé), un agencement sensible s'est ouvert à l'interprétation
(Tim Trzaskalik). Des manières de lire ont approché une rédification,
une réfection objective et «plus que lisible» (Jean-Luc Steinmetz), une
poésie qui démontre une "confiance dans la poésie" (Gérard Tessier) et fait
apparaître la matière de la langue même (Annie Guillon-Lévy, et Jean-Luc
Nancy à propos de l'«Ouverture» des Chants populaires). S'est confirmée
l'hypothèse d'une poétique qui, issue des rythmes anciens, relance l'oreille
expérimentalement, capte le monde et le «compromet» (Judith Balso), "clairon"
plutôt que "berceuse". En l'absence si présente de Jean Bollack, qui sut
voir en Beck un poète majeur, s'est peu à peu déplacée une interprétation en
termes étroitement post-célaniens. Alain Badiou a pu conditionner la réouverture
d'un «Âge des poètes» au «post-célanisme conséquent» de Beck, démontrant
d'ailleurs la force politique de la «fable politique» beckienne. D'autres
ont dévoilé des aspects singuliers de la poétique : le "dur" et le "rude" dans la
diction (Martin Rueff), l'érudition moderne (Rémi Bouthonnier), la «décision
du vers» (Stéphane Baquey), la critique du post-romantisme, les proses
(Tiphaine Samoyault), l'adieu au prosimètre dans l'expression de la «Poésie-Moïse»,
la tradition et le renouveau du langage (Béatrice Bonhomme, Yves di
Manno), la dramaturgie du poème (Isabelle Barbéris, Jérémie Majorel), le croisement
des arts (Isabelle Garron, Gérard Pesson, Marcelo Jacques de Moraes),
la contrainte sentimentale schillérienne (Jacques Rancière), la figure de l'impersonnage
"garant" de la parole (Natacha Michel) dans la «chambre ouverte
du poème» (Guillaume Artous-Bouvet), le coeur maintenu après la fin du lyrisme
subjectif (Antonio Rodriguez), la figure animale, à la fois allégorique et littérale
(Pierre Ouellet), «l'antipathie» (Xavier Person) dans le «système des
personnages» (Paul Échinard-Garin), la méthode «didactique» du "regret du
futur" après Brecht (Günter Krause)... Les réflexions suscitées par «le geste
rebelle» qui «manquait depuis les Illuminations» (Jacqueline Risset) sont
désormais engagées au terrain solide, dialogique et interdisciplinaire, des chercheurs
et des créateurs.

Spécifications

Parties prenantes

Auteur(s) :
Editeur:

Contenu

Nombre de pages :
578
Langue:
Français

Caractéristiques

EAN:
9782714311344
Date de parution :
09-10-14
Format:
Livre broché
Dimensions :
140 mm x 220 mm
Poids :
712 g

Les avis