Les photographies s'apparentent aux «empreintes»
de la tradition chrétienne. Du Mandylion au Suaire de Turin,
en passant par le voile de Véronique, elles sont perçues
comme autant d'images «vraies» dont les interprétations
plastiques et littéraires renforcent l'autorité.
Avec elles, se poursuit une «guerre des images»
dont on a pu croire que l'avènement du numérique
la rendrait caduque : de toute évidence, il la perpétue,
comme s'il en constituait un nouvel avatar.