Dans ce deuxième recueil,
Daniel Keene offre aux lecteurs et
aux acteurs quatorze textes
brefs comme autant de nouvelles
théâtrales, empruntant différentes
formes dramatiques -monologues,
dialogues ou récit-, pour proposer
de beaux rôles, notamment féminins.
Avec une langue forte, ciselée, cet
orfèvre des pièces courtes entreprend
un voyage au bout de l'humanité.
Jonglant entre le fantasme et la réalité,
il évoque tour à tour la banalité de la
vie, la maternité troublée, la paternité
bouleversée ou l'enfance dévastée.
Pourtant, ces pièces laissent toujours
entrevoir un espoir.
Quand il aborde la fin d'une
époque, c'est pour proposer un
touchant requiem, comme un avènement.
Quand il montre la dernière
limite de la vie humaine, c'est pour
mieux en rire avec tendresse.
L'auteur australien met ainsi son
écriture précise au service de pièces
bouleversantes : du très grand Keene.