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Am 20. Oktober 2023 verstarb Justiz-Sektionschef Christian Pilnacek in einem Seitenarm der Donau in der Wachau. Sebastian Kurz wusste sofort, dass es Selbstmord war. Staatsanwaltschaft und Kriminalpolizei schlossen eilig den Akt: "Ein Suizid, wie er klarer nicht sein könnte. Mehr gibt es dazu nicht zu sagen."Doch die Fragen bleiben: Warum hat die Staatsanwaltschaft nicht weiter ermittelt? Warum wurden gut sichtbare Spuren nicht verfolgt? Warum hat man nach Pilnacek-Datenträgern statt nach der Todesursache gesucht? Was geschah in Pilnaceks letzter Nacht? Daran schließt sich die entscheidende Frage: Ist Pilnacek getötet worden?Sein Wissen war nicht nur für Spitzen der ÖVP gefährlich. In der Strafjustiz entschied er, wer verfolgt wurde und wer sicher war. Ein dichtes Netz aus Staatsanwälten, Justizbeamten, Kriminalpolizisten, Rechtsanwälten und Justizministern versorgte ihn dazu mit Informationen, die nur zum Teil am Dienstweg zu erhalten waren. Pilnacek schien bereit, auszupacken. Sein Tod kam dazwischen. Kurz nachdem er verstorben war, nahmen Polizisten ohne Wissen der Staatsanwaltschaft sein Handy mit. Der USB-Stick, den er als politische "Lebensversicherung" immer mit sich trug, verschwand. Nur sein Laptop konnte in Sicherheit gebracht werden.Peter Pilz hat ein Jahr lang recherchiert und Überraschendes herausgefunden. Die Spuren, die noch heute verfolgt werden können, führen von der Wachau nach St. Pölten, Graz und in das Regierungsviertel in Wien.