Souffrir d'inhibition, c'est se croire médiocre alors qu'on ne l'est pas. C'est choisir systématiquement le ou la partenaire qui nous correspond le moins. C'est se résigner à n'être jamais tout à fait heureux, et parfois même à vivre dans le malheur. Pourtant, l'inhibition possède aussi des vertus, puisque c'est grâce à elle que nous ne cédons pas à toutes nos pulsions. Comment se fait-il donc qu'elle puisse se transformer en une force qui nous entrave et qui, dans certains cas tragiques, va jusqu'à contraindre les victimes d'abus ou les proies des pervers à ne pas pouvoir échapper à leurs bourreaux ?