Procès en scène
Bénac devant le conseil de guerre
Le procès de Bobigny
Le procès de Patrick Henry
Rendre la justice est au coeur du contrat social. C'est pour cela que les procès tiennent une place centrale dans la cité. Certains ont marqué leur époque, car ils ont changé les lois. Le procès de Bobigny, en 1972, entraîna trois ans après la légalisation de l'avortement, comme celui de Patrick Henry, en 1977, annonça l'abolition de la peine de mort de 1981. Chacun à leur tour, Gisèle Halimi et Robert Badinter ont réussi à inverser la mécanique de l'accusation. En contrepoint, le procès où un tout jeune avocat fut requis de défendre cinq de ses camarades promis au peloton d'exécution, au plus terrible de la guerre de 14-18, raconte comment la justice peut être expéditive, lorsqu'elle se veut exemplaire.
Basile Ader porte ces trois procès sur scène. Le théâtre s'y prête, tant il ressemble, par sa dramaturgie et ses unités de lieu et de temps, à une audience judiciaire.