Les liens de Marcel Proust avec Versailles sont multiples : beaucoup de ses amis, dans le monde des arts et des lettres, y résidaient ; il s’y est souvent rendu ; il connaissait Pierre de Nolhac, conservateur en chef du domaine ; il lisait beaucoup d’œuvres littéraires ou d’ouvrages historiques sur Versailles. L’enquête menée ici, en association avec le domaine de Versailles, réunit conservateurs et universitaires afin de faire revivre cet univers d’amitiés et de culture. Toute une société de la Belle Époque doit ainsi être restituée afin de reconstituer ces liens, à travers des documents rares et pièces d’archives, et de comprendre quel rôle joue la symbolique de Versailles, parfois visible, parfois sous-jacente, dans l’élaboration de la Recherche du temps perdu.