Maïssa Bey parle du destin d'une mère devenue
orpheline de son enfant, dans une guerre monstrueuse
qui n'a même pas de nom. Le jour où elle
découvre, sur une photo, le visage de l'assassin
de son fils, Aïda part à sa recherche. Une quête
dont elle retrace chaque soir le parcours dans
des lettres qu'elle adresse à celui qui n'est plus.
«Une fois de plus, chez Maïssa Bey, le deuil, la
désolation, se parent d'une vertu maïeutique.
La violence accouche une femme nouvelle,
qui s'autorise la subjectivité. Et le refus
d'obtempérer.»
Marie Cailletet, Télérama