Les différentes versions des traductions en français et en chinois de la tragédie sophocléenne Antigone offrent à découvrir non seulement la nature et les difficultés de la traduction, mais également à clarifier les distances spatio-temporelles et linguistico-culturelles entre les trois civilisations : la Grèce antique, la France et la Chine.
Elles montrent que la traduction, dans ses lettres de noblesse, science interdisciplinaire, enrichit l'hétérogénéité culturelle. Dès lors, le traducteur interprète avec maestria le rôle de médiateur.