Requiem pour un fils m'a permis de mettre des mots sur mon désarroi et sur mes émotions inarticulées. Nicholas Wolterstorff ne prêche pas, ne fait pas la leçon et ne préconise rien. Il laisse simplement parler son cœur ; et dans le mien ses propos ont trouvé un écho.
«Son absence est aussi présente que notre présence», constate Wolterstorff, dont le fils s'est tué lors d'une escalade dans les Alpes. Désormais ce vide inexplicable et tenace a un nom. Le fait qu'il soit connu et reconnu le rend moins effrayant. En avançant pas à pas à travers les pages de ce partage limpide, profond et simple à la fois des sentiments du cœur et des réflexions de l'esprit, j'ai vu les ténèbres devenir moins épaisses... Et la guérison est devenue possible : le chagrin paralysant a engendré une lamentation féconde.