Un couteau dans l'eau, un cul-de-sac à Chinatown, un bal sous
des lunes de fiel, un peu de répulsion et d'interrogation, du frénétique,
mais aussi des vampires, un bébé, un locataire, des pirates, une jeune
fille et la mort, un pianiste, un fantôme, et puis Rosemary, Macbeth,
Tess et Oliver. Autant de figures dessinant la galerie tragique et drolatique
du cinéma de Roman Polanski. L'objet de cet essai propose de
déchiffrer l'oeuvre de ce doyen du cinéma à travers deux angles inédits,
ses génériques de films (comment Polanski nous fait-il entrer dans ses
récits ?) et la place donnée aux noms (quel destin connaissent les noms
familiaux chez Polanski ?). Au bout du chemin, tenter ainsi de définir,
en quelques mots, l'ampleur intimiste de la signature polanskienne qui
influence le cinéma international depuis cinquante ans.
Cet ouvrage, préfacé par Michel Ciment, contient des propos
inédits de Roman Polanski avec qui l'auteur s'est entretenu personnellement
pour la réalisation de cette étude.