Recourant depuis ses débuts aux technologies numériques les plus avancées, Ross Lovegrove défend une vision globale du design qui puise dans la biologie, l'anthropologie et l'écologie. L'économie des matériaux, l'utilisation minimale d'énergie, la tension des formes réduites à l'essentiel ont nourri une démarche qu'il qualifie d'« essentialisme organique ». Par le lien qu'il établit entre les technologies numériques, la science des matériaux et la nature, Ross Lovegrove questionne la place de l'homme dans un environnement en pleine mutation.