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Dans ce bref récit, Michel Crépu évoque la figure de sa mère, quelques temps après la mort de celle-ci. Le texte s’ouvre sur de très belles pages, des mots très justes, pour dire comme l’esprit de qui on aime s’abîme dans la vieillesse pour ne laisser aux proches qu’une enveloppe corporelle familière qui n’est plus la personne qu’on a connue. Il s’agit autant d’un hommage filial que d’une interrogation pudique comme devant le sacré sur ce que fut cette vie qui passe. L’auteur se garde bien de répondre; il propose des pistes, a recours à l’histoire familiale, aux anecdotes remâchées et transmises comme un héritage qui tiendrait dans un baluchon, aux souvenirs des unes et des autres, de certaines cousines qui auraient pu saisir les secrets féminins de cette mère aimée mais discrète. Chemin faisant, l’auteur arrive aux sources de lui-même, de sa propre psyché, de sa propre carrière. Il dit avec humilité et honnêteté comme son métier «d’homme de lettres» était loin de sa mère et n’était pas pour rien dans la fierté qu’elle avait de lui. Tout se passe comme s’il découvrait la littérature en même temps que le désir (ou le désir à travers la littérature) et qu’une pudeur alors s’immisce entre mère et fils. En racontant la vie de sa mère, jeune fille de 20 ans en 1945, «première main qualifiée chez Lelong», fille du sacristain de Chaillot, qui épouse un architecte d’Etampes, Michel Crépu retrace une époque, une destinée féminine dans le devoir et l’amour de sa famille. C’est sur le ton de la confidence qu’il nous parle, ce qui donne au texte une émotion contenue et la finesse d’un camée ancien.