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Il est temps pour moi de trouver refuge dans cette phrase d'André Dhôtel. Il est temps d'y pénétrer comme dans une demeure où personne ne saura vous trouver. Comment une phrase peut-elle se métamorphoser en un lieu où tout s'apaise ? Vous auriez voulu être l'auteur. Vous n'avez pas su. Alors, vous l'habitez et elle vous transporte loin de toutes les désolations. Je viens de comprendre ce qui me touche en elle, ce qui me réjouit. Elle double la mort. Elle me permet de retourner dans ma vie, légère, fortifiée, une paire d'ailes aux talons, presque insouciante du temps qui passe, riant de moi-même et des menus événements qui jalonnent ma vie d'écrivain.>>