« Isabelle Taillandier nous fait passer d'une terre à
l'autre, du Palais d'al-Rusafa, à Cordoue, au palais royal
d'Izréel et au palais royal de Mycènes. Elle nous fait
passer aussi d'un temps à l'autre, d'un jadis, pour en
venir à ce qui est encore hélas un naguère (la Seconde
Guerre mondiale, 1944 et les camps de prisonniers).
Y a-t-il dans tout cela place pour l'espoir ? Le titre de
la cinquième nouvelle, De bien en mieux, invite à le
croire. Si mouvementée que soit l'équipée d'Aliénor
d'Aquitaine quittant Blois comme une voleuse dans la
nuit du 18 au 19 mars 1159, elle la conduit jusqu'au
seuil du Poitou, jusqu'à Poitiers même et jusqu'au Clain
qui, à beaucoup d'égards, a été le miroir de ma jeunesse
et qui, encore aujourd'hui, m'apporte, comme à elle,
un précieux apaisement. »
Pierre Brunel de l'Institut