Engrenage criminel dans la campagne normande.
1891. Dans le hameau de Troussebourg au cœur du pays d’Auge, la vie s’écoule paisiblement. Même l’ivrognerie de Cœur de chiffon, une chiffonnière qui sillonne le canton en compagnie de son fils simplet, Hyppolite, trouve grâce aux yeux des paysans.
Léonard, cacochyme et avare, maltraite sa femme Modeste. Il héberge dans une dépendance de sa ferme, adossée à la porcherie et à l’écurie, une cousine, la jolie Alphonsine, et son vigoureux mari, Victor. Elle est employée comme servante. Lui travaille comme ouvrier agricole.
En plus du gîte, le jeune couple a droit au couvert mais l’atmosphère à table est tendue car Victor est irascible. Pour venger un affront, il a égorgé l’âne d’un rival et écopé d’une semaine de prison.
L’air devient irrespirable quand Léonard accueille à demeure sa mère, une octogénaire invalide, dont l’unique occupation est d’exaspérer son entourage…