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Vor hundert Jahren, 1918, erschien im Wiener Traditionsverlag Wilhelm Braumüller der erste Band des epochalen Werkes von Oswald Spengler: Der Untergang des Abendlandes. Das Buch machte augenblicklich Furore. Prophetisch mutete die Diagnose universaler Friedlosigkeit an: "Menschengeschichte ist Kriegsgeschichte." Der ungemein scharfe Blick auf Misere und Ödnis jener Zivilisation, wie sie sich nach dem Ersten Weltkrieg abzeichnete, blieb unübertroffen. Doch Spenglers Werk ist auch voller Irrtümer. Missbilligung des liberalen Charakters, der demokratischen Gesittung und eines Lebens ohne Furcht führt zum Missverstehen westlicher Werte, ihrer Vitalität und Lernfähigkeit. Ebenso ist steigender Wohlstand nicht bloß ein Ausdruck des kulturlosen Strebens der Massen nach Glück. Heute gründet Spenglers Aktualität vornehmlich im Gedankengut neurechter Bewegungen. Man versammelt sich wieder "unter der Fahne", bereit zum Kampf gegen alles "Fremde", ob ethnisch oder religiös. Demgegenüber will die vorliegende Studie dem Denker des Untergangs gerecht werden. Dieser darf getrost – und gegen seine Absicht – als Mahner vor dem "Raubtier Mensch" gelesen werden.