Marika reçoit, à son domicile parisien, la visite d'une ravissante noire américaine, Joan Duncan, qui recherche, en Europe, des ouvrages traitant du sadomasochisme pour enrichir sa bibliothèque.
Joan appartient à une communauté de dominatrices, « The Domineering Sex » qui règne sur une écurie d'esclaves près de Los Angeles. Joan invite Marika à séjourner, avec son esclave Félix Gambiani, dans le ranch de la communauté. Marika y rencontre la blonde Carol, l'Indienne Jennifer, la Mexicaine Mantanilla, la diabolique Hadya et l'ingénieuse Cathy. Toutes différentes les unes des autres mais animées de la même passion : la domination du mâle.
« Mon séjour, au ranch « Domineering Sex », se déroulait dans les meilleures conditions possibles. Le fait de changer d'esclave personnel toutes les semaines n'était pas pour me déplaire. Tous, jeunes ou vieux, étaient très doués et serviles au possible. La domination constante de six femmes différentes les unes des autres, toutes animées du même désir d'asservir le mâle et de le rendre malléable à n'importe laquelle de leurs exigences, donnait d'excellents résultats. »
Dans le premier volume d’American SM, Marika Moreski avait dévoilé un visage intimiste et conjugal de la domination féminine aux États-Unis. Dans ce second volume, on découvre une autre facette de cet univers implacable : l'esclavage collectif et impersonnel au service des prêtresses du « Domineering Sex ».
C'est en 1970 que Marika Moreski publia son premier roman Les Bêtes à plaisir. Son éditeur la présentait alors comme « un nouveau Sade en jupons ». Depuis, une vingtaine de romans ont vu le jour qui font autorité dans les milieux sadomasochistes. Fervente prêtresse de la domination féminine, cette svelte et brune jeune femme régnait alors sur une cour d'esclaves « triés sur le volet » selon ses propres termes.
Collection Le Septième Rayon. L'idée centrale de cette collection est de tenter de se défaire d'une certaine image normalisée de l'érotisme. Des textes contemporains qui veulent tout simplement faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Roman numérique, 120 pages, couverture en couleurs par Bill Ward.