L'Église catholique a nommé Thérèse parmi ses docteurs.
Qu'est-ce que cette petite carmélite, ignorante de tout, morte toute jeune, dont l'oeuvre tient en quelques poésies pieuses et souvenirs édifiants, peut avoir à faire à côté de géants comme Augustin ou Jean de la Croix ?
Au surplus, psychiquement atteinte, bourrée d'illusions.
Mais l'illusion peut être la forme illusoire de la vérité. L'illusion de Thérèse, c'est l'amour. Pour qu'il parvienne enfin à lui-même, il faudra une traversée déchirante.
Alors commence, sous les apparences du conformisme et du sentiment, une pensée prodigieusement neuve et même subversive.