Tributs à Voltaire
Roger Kempf se fâche, avec Flaubert, contre tous ceux qui prétendaient continuer Candide et qui ont cru que le temps de reprendre une oeuvre épouvantablement belle était venu. Sarah Kofman, avec Nietzsche, raille les maussades qui sont les complices des infâmes, puis tente de comprendre pourquoi l'auteur d'Ecce homo se disait jaloux de ce Voltaire qui lui avait volé une de ses définitions du nihilisme, en affirmant que « ce qui excuse Dieu, c'est qu'il n'existe pas ».