En 1896, dans une des revues les plus ouvertes aux diverses options poétiques, on pouvait lire, sous la plume du poète François Lattard, un vibrant éloge de la Décadence : « [...] cette pléiade de poètes que certains critiques, plus ou moins avisés [...] se prirent à qualifier de Décadents. Mot qu'ils ramassèrent, les raillés, dans la lice et dont ils se glorifièrent, à juste titre [...]. Cette poésie décadente, nous la défendrons, nous romprons encore pour Elle des lances, au besoin, car elle proclame, laborieusement vivante - quoi qu'on dise - la liberté des idées, des rythmes et des harmonies » [Extrait de l'introduction]