Une première traduction de l'Ulysse de James Joyce, de la plume
d'Auguste Morel, assisté à des degrés divers par Stuart Gilbert,
Valery Larbaud et l'auteur, a vu le jour en 1929 à La Maison des
Amis des Livres d'Adrienne Monnier. Elle a donc dépassé «l'âge
antédiluvien maximum de 70 ans», que James Joyce prend soin
de rappeler dans son livre après avoir dûment établi l'étroite
correspondance entre la littérature et l'existence humaine...
La présente traduction s'adresse, elle, aux générations d'aujourd'hui,
pour lesquelles la lecture, l'écriture, et leur intrication,
constitutive de la tradition littéraire, introduisent à un univers
autre, textuel, marqué par la diversité et la polyphonie.