Un chant pour les disparus
En 2011, alors qu'il regarde les derniers chars syriens quitter le Liban, Amin est rattrapé par son passé.
Il avait à peine quelques mois lorsqu'il a fui le pays avec sa grand-mère, après la mort brutale de ses parents.
De retour à Beyrouth en 1994, alors âgé de treize ans, il tente de découvrir ses origines dans une ville aussi fascinante que déroutante. Mais il se heurte à bien des résistances, des silences et des omissions, qui nourrissent une enquête de presque vingt ans.
Pas à pas, Amin démêle les énigmes familiales enracinées dans les conflits armés, et fait entendre la voix de cette « génération perdue ».
Après Tant qu'il y aura des cèdres, Pierre Jarawan poursuit son exploration du Liban, de ses fragilités mais aussi de ses trésors. Dans la tradition des contes orientaux, voici un chant vibrant de la mémoire, tissé de mille fils, qui, grâce à une bouleversante histoire d'amitié, ressuscite les disparus de la guerre civile.