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L'homme qui parle ici reconnaît qu'il a tué sa femme, Jintana Sethiu, la Viêtnamienne. Il expose minutieusement les raisons de ce meurtre. En réalité, toute femme lui est étrangère. Toute femme est méprisable à ses yeux depuis la mort de sa mère et celle, surtout, de Nora, sa sœur, droguée et prostituée (dit-il). On l'appelle le veilleur. Il a longtemps occupé l'emploi de vigile dans un centre commercial. Il pose sur le monde un regard inquisiteur et maniaque. Le veilleur se croit un homme sans pareil, et sans reproche. Or, chaque mot qu'il prononce aggrave son cas. Déclaré irresponsable, interné, il ressasse l'instruction de l'affaire, l'interrogatoire. Ce roman (sarcasme, diffamation) se présente donc comme un monologue à deux voix — la conjuration de quelques démons tenaces. Au premier rang desquels, singulièrement, la misogynie. Le veilleur fulmine, profère, implore. Au-delà des femmes, il est allergique à l'idée de communauté, de race, de nation. Il voyage pourtant ; prend de la hauteur ; évoque le Viêt Nam, l'Amérique centrale ; s'égare à Belize City ; dresse un tableau grinçant de la décolonisation : c'est un homme de notre temps. Ou plutôt, c'est un homme privé de discernement, que notre époque affole.