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Ein Sog - ich überblick's nicht mehr - diese Wucht, die Dichte der Ereignisse. Das rottet sich zusammen, zerfleddert die Nacht. Ich will die Bremse ziehen. Dann rotzt es wieder los - dorthin, dahin, zu den Leuten, in das Haus, in die Stadt - Gier nach Eindrücken. Das will sich verbrauchen. Ich vermisse den Boden, die Leitplanke - falle, falle, falle... und will noch mehr. Manche stürzten richtig ab: Psychose, Apathie, Sprachverlust. Hatten ihr halbes Hirn ausgeknipst und am Ende weißen Schaum vorm Mund. Andere folgten ihrer RAF-Romantik, zündeten Autos an, verfassten Drohbriefe. Einer vergaß die Originalfassung unterm Kopierer. Und tschüss, und Knast! ... Nee, dieser Multiple-Choice-Selbstoptimierer-Stuss, das is nix für uns! Wir containern, reißen hier und da nen Job runter, bleiben inkognito - die ganze Kommune - Dienstverweigerer ohne Sozialversicherungsnummer, ohne Meldeadresse, ohne Kreditkarte. Und dann? Ja, dann hab ich die Kontrolle verloren! Überall ist Verwirrung, Irritation und diese sonderbare Melancholie. Früher war ich viel zu beschäftigt. Alles erschien reich, voll, übervoll. Ich wusste nichts von meinem Reichtum. - Zum Glück! Sonst wäre ich wachsam geworden, betrachtend. Das Betrachten entfernt sich vom Moment der Schönheit, fällt nie mit ihm zusammen. Melancholie heißt, den Verlust erkennen. Was aber hätte ich anderes tun sollen? Verdammt, ich musste mich verschwenden! Denn die größte Dummheit ist es, sich zu schonen!