Voici l'histoire d'un petit garçon des années 1960 qui pense sans arrêt aux footballeurs de l'OGC Nice. Une passion dévorante qui va déterminer toute sa vie. Au lieu de s'imaginer joueur, le Niçois Bernard Morlino s'invente journaliste avec un cahier Clairefontaine, inspiré par Julien Giarrizzi de Nice-Matin. « Papa » Barrou, Maurice Serrus, Charly Loubet puis Roger Jouve, Jean-Noël Huck, Jean-Marc Guillou et tous les autres porteurs du maillot rayé rouge et noir lui apprennent plus que ses professeurs du lycée Masséna. Francis Isnard, Jean-Pierre Adams, comme Dominique Baratelli, Marco Molitor, Roger Ricort, René Marsiglia et André Amitrano, lui enseignent l'antiracisme, l'audace, la solidarité et le courage. Des valeurs aussi importantes que les titres qu'ils ne gagnent pas. Mémorialiste, Bernard Morlino rend aussi hommage aux aînés historiques des années 1950 pour tous les remercier de l'avoir fait devenir un homme, comme le souhaitait Albert Camus, l'ancien goal du Racing universitaire d'Alger dont la lecture a déclenché sa vocation d'écrivain. Il a pour devise de supporter : celui qui regarde est moins important que ceux qu'il regarde.