Nous restâmes encore un mois à Cumana. La navigation que nous devions entreprendre sur l’Orénoque et le Rio Negro exigeait des préparatifs de tout genre. Il fallait choisir les instruments les plus faciles à transporter dans des canots étroits ; il fallait se munir de fonds pour un voyage de dix mois dans l’intérieur des terres à travers un pays qui est sans communication avec les côtes. Comme la détermination astronomique des lieux était le but le plus important de cette entreprise, j’avais un grand intérêt à ne pas manquer l’observation d’une éclipse de Soleil qui devait être visible à la fin du mois d’octobre.
Tome 4 sur 13