Dès les années 1950, alors que la poésie en France se répétait dans le post-surréalisme et l'hermétisme glacé, Jean-Clarence Lambert est parti « à l'aventure dans les dimensions cachées du langage ». En dialogue avec ce que les arts visuels et la musique produisaient de plus novateur, il a multiplié les expériences poétiques. Parallèlement, il a exploré dans un esprit nouveau les oeuvres du passé qui pouvaient retrouver une actualité féconde (Pétrarque, Le maniérisme, La Fontaine, Gautier, etc.), traduit de grands contemporains comme le mexicain Octavio Paz, le suédois Artur Lundkvist, le néerlandais Lucebert, etc. Ce volume recueille les principaux textes critiques de Jean-Clarence Lambert, disséminés jusqu'alors dans de nombreuses publications en France et à l'étranger.