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Das Bild, das Jedidiah Jones, dem ehemaligen Armeescout, in die Augen sprang, war von erschreckender Brutalität. Er war dem Klang der Salven gefolgt, die zwischen die Hügel gesickert waren. Und nun stand er vor drei hinterrücks ermordeten und skalpierten Sioux.
Es waren noch keine Krieger. Es handelte sich fast noch um Kinder, die mit Pfeil und Bogen auf der Jagd gewesen waren.
Sie lagen im Ufergebüsch des Lodgepole River. Der Wind spielte in den Zweigen und ließ sie zittern. Ein monotones Rauschen lag in der Luft. Obwohl es nicht kalt war, spürte Jedidiah den Eishauch des Todes in sich.
Er schwang sich in den alten, brüchigen Sattel. Quälende Ohnmacht und der Hass auf die Kerle, die mit den Siouxskalps Geschäfte machten, zerklüfteten Jedidiahs Gesicht. Drei tote Sioux bedeuteten neuen Hass, neues Blutvergießen.