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Gestandene Umbrüchler und revolutionäre Aufrührer von einst sitzen heute auf den Bänken der Regierung. Der von Rudi Dutschke propagierte lange Marsch durch die Institutionen endete im zuvor verachteten Establishment, die Voraussetzung für sein Scheitern war das Gelingen. Wie kein anderer steht Joseph »Joschka« Fischer für die Generation der Achtundsechziger, für die Liquidierung ihrer Ideen durch Integration. Niemand hätte den Job des Totengräbers effektiver ausfüllen können als er, der eine aufstrebende Partei bändigte, um selbst aufzusteigen. Den Wechsel zu NATO-Kriegseinsätzen und der Armutsverordnung Hartz IV hatten diejenigen zu erledigen, die selbst einmal auf der anderen Seite standen. Fischer, vom Sponti zum Realo gewandelt, dann auf der Karriereleiter der Grünen zum Außenminister aufgestiegen, verantwortete die Beteiligung der Bundeswehr am Kosovo-Einsatz und somit den ersten Kriegseinsatz deutscher Truppen nach dem Zweiten Weltkrieg. Grund genug also für eine »Schmähschrift«, für einen Nachruf zur Vorbeugung - enttarnend und aufklärend, bisweilen polemisch und prononciert.