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Was meinen wir eigentlich, wenn wir Poesie sagen? Und wo findet das statt, wozwischen, woran? Mathias Traxler nennt die Abteilungen seines Debütbandes "Essay", "Stillleben", "Garderobenmarken", "Gedichte", "Arbeitsausschnitte" oder einfach "Anwendungen". Ihre Sprechweisen sind brüchig, hybrid. Sie unterlaufen, was wir uns unter Gedichten vorstellen, von ihnen erwarten. Wir stolpern. Über unkonventionelle Grammatik, verrenkte Bilder oder eine Interpunktion, die keiner Norm folgt, vielmehr eine mögliche Lesebewegung strukturiert. Und beim Stolpern geraten wir in Bewegung, werden als Leser zu Akteuren. Denn so sorgfältig die Texte komponiert sind, verstehen sie Poesie doch als etwas, das sich außerhalb von Texten ereignet, auch wenn es sich an ihnen entzündet. Mathias Traxlers Texte laden ein, sich gründlich umzusehen, umherzuschlendern, zu tollen, sich dabei ruhig mal das Knie anzustoßen, an den Möbeln zu rücken und das eine oder andere Stück mitgehen zu lassen. Youre welcome.