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Maria Kuncewiczowa (1895–1989) setzte mit »Zwei Monde« dem Weichselstädtchen Kazimierz Dolny ein Denkmal. Als junge Frau hatte sie in der malerischen Stadt ein Haus entdeckt, »versunken in Gänsefuß und Brennnesseln«. Sie verliebte sich in den Ort, kaufte das Haus, pflanzte Malven, Kapuzinerkresse und Rosen und kehrte nach jahrzehntelanger Emigration in England und den USA später wieder dorthin zurück. In »Zwei Monde« nimmt Kuncewiczowa in zwanzig Kapiteln die Gesellschaft in Kazimierz Dolny in den Blick: Stimmungsvolle Porträts geben Einblicke in das Leben der Sommergäste und der ansässigen Bevölkerung – der Bettlerin Agata, der Schneiderin Walentyna, des blinden Hirten Michał und des jüdischen Eisenhändlers Mistig. Jedes Kapitel wirft ein Schlaglicht auf einen Teil der Bewohnerschaft, der Erzählreigen rundet sich zu einem Panorama des friedlichen Alltags in der Kleinstadt.
Maria Kuncewiczowa ist eine Meisterin der poetischen, leichthändigen Sprache. Nie beschönigt oder verharmlost sie – soziale und menschliche Missstände werden nicht verschwiegen –, doch gelingt es ihr, mit liebevollem, manchmal auch spöttisch-wissendem Blick auf die Verhältnisse dem Alltäglichen einen Zauber zu verleihen und auch kleinste Nebenfiguren in ihrem Kern zu erfassen. Die Dialoge schweben sommerbrisengleich, die Natur- und Wetterschilderungen sind von grandioser Beschreibungskraft. Peter Oliver Loews Übersetzung folgt der schwerelosen Magie von Kuncewiczowas Prosa und lässt die unwiderruflich versunkene Welt der Zwischenkriegszeit vor unseren Augen wiederauferstehen.