Ça raconte Sarah
Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, son nez cassant de doux rapace, ses yeux comme des cailloux, verts, mais non, pas verts, ses yeux d'une couleur insolite, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l'allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l'étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure. Ce moment précis et minuscule, un basculement d'une seconde à peine. Ça raconte Sarah, de symbole : S.
« Tentative d'épuisement d'un amour, ce roman virtuose et musical, décliné en thème et variations, joue sur les couleurs et les oppositions franches. »
Sophie Joubert - L'Humanité
« Dans Ça raconte Sarah, son premier roman, Pauline Delabroy-Allard couche sur la page un accord parfait, une harmonie rare entre deux femmes - pour un temps. »
Jean Birnbaum - Le Monde