Juin 1873. Gustave Courbet s’apprête à prendre le chemin de l’exil vers la Suisse et rumine sa rage. Cet artiste peintre réputé est un colosse qui ne plie jamais l’échine. Un insoumis qui porte haut et fort depuis toujours une vision de la peinture progressiste et naturaliste, loin des codes imposés et des carcans académiques. Mais son engagement politique aux côtés des Communards lui coûte cher : le voici obligé de fuir pour échapper à la prison et à la ruine. Au cours de ce dernier voyage, il revisite sa vie, revoit ses actes qui ont scandalisé les bourgeois et revendique son anticonformisme d’avant-garde. Un roman écrit à plusieurs mains.