La traversée de la Chine à la vitesse du printemps
En 2003, j'ai traversé la Chine en trains et cars. Étant entré dans le sud, j'ai vu peu à peu les fleurs s'ouvrir au rythme de mon voyage jusqu'aux abords de la Mongolie. J'avançais donc à la vitesse du printemps.
Je raconte les surprises de ce périple tandis que je m'interroge sur la pensée chinoise : le confucianisme, le taoïsme, le yin et le yang qui suscitent chez nous des pâmoisons, le principe de mutation, le génie de l'écriture. Je le fais comme un amateur gourmand, avec l'espoir de transmettre des bribes de cette conception du monde si différente de la nôtre, mais dont il faut tenter de saisir l'esprit, c'est celui de la future grande puissance du XXIe siècle.
Dans une préface à cette nouvelle édition, j'explique comment mon élan vers les spiritualités asiatiques est ma façon de rester fidèle à l'esprit d'universalité de la France.