«Longtemps, j'ai cru que c'était leur jouissance qui m'attirait. Je
ne voyais pas que c'était leur liberté. C'est Mme Guyon qui m'éclaira,
son naturel sans ambages, son style étincelant qui coule de source.
Grâce à celle qui connut les sombres prisons de l'Ancien Régime
où l'on disparaissait sans procès et parfois sans retour, j'ai appris
comment nommer cette liberté inconnue, peut-être à jamais perdue,
dont je cherche les clefs. En français, cela s'appelle "le large". Les
mystiques sont des gens qui prennent le large, voilà ce qu'elle m'a
enseigné.»