L'âne mort et la femme guillotinée
Le roman noir anglo-saxon, souvent gothique et pour le moins excessif, a connu une telle vogue qu'il en est devenu un genre à part, suscitant sur le continent des imitations, plus rarement des parodies pourtant méritées. À l'heure où la littérature se pique à nouveau d'épouvante, il faut redécouvrir L'Âne mort et la femme guillotinée, cette histoire moqueuse, frénétique et délirante qui a réussi à s'imposer comme une des grandes oeuvres de la littérature romantique française.
Ce pur récit macabre aux scènes ahurissantes et qui « dégage une odeur de soufre et de ténèbres », satire de la corruption et de l'horrible, ouvre aussi la voie à ce qui deviendra le roman fantastique moderne tout en constituant une des premières pièces de cet humour noir dont on connaît la riche destinée.
Âmes sensibles, aurez-vous le courage de lire l'histoire d'Henriette, femme sublime qui finit sur l'échafaud ?