Lors de sa première édition, en 1992, Néo Marketing apparut comme un manifeste impertinent invitant à une discussion sérieuse des présupposés et des pratiques tant professionnelles qu’académiques du Marketing. En s’appuyant sur le courant postmoderne et sur l’école italienne de sociologie, nous y proposions une relecture de la société de consommation et des pratiques de consommation et d’achat et suggérions une refonte des appareils théoriques et pratiques du marketing (allant même jusqu’à remettre en cause des dogmes aussi forts que le besoin d’interroger les consommateurs).
Cette réédition enrichie d’une longue postface permet de se replonger dans un texte qui semble encore fort utile, tant pour lire les évolutions de la société occidentale, de la consommation et du marketing, que pour explorer les fondements et les raisons de courants de recherche très contemporains comme la « Consumer Culture Theory » et autres nouvelles pratiques du marketing (ethnomarketing, marketing tribal, buzzmarketing, empowerement marketing, de-marketing, co-valueing, spiritual offering, etc.). Ce Néo Marketing enrichi esquisse les bases d’un marketing à la fois moins mécaniste et plus, émotionnel, à la fois moins cynique et plus humaniste ... le Societing.