Quoi de neuf sur la guerre ?
Un atelier de confection pour dames, rue de Turenne à Paris, en 1945-1946. Il y a là M. Albert, le patron, et sa femme, Léa. Leurs enfants, Raphaël et Betty. Léon, le presseur. Les mécaniciens, Maurice, rescapé d'Auschwitz et Charles dont la femme et les enfants ne sont pas revenus. Et les finisseuses, Mme Paulette, Mme Andrée, Jacqueline. Il y a l'histoire de leurs relations et de leur prétention au bonheur. On ne parle pas vraiment de la guerre. On tourne seulement autour même si parfois, sans prévenir, elle fait irruption. Alors les rires et les larmes se heurtent sans que l'on sache qui l'emporte. Mais, comme le dit M. Albert : « Les larmes c'est le seul stock qui ne s'épuise jamais. »